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Guerre et Lire

L'art de lire, ou comment résister à l'adversité par Petit

Si la lecture apportait la paix ? Fabienne, bénévole de Lire et Faire 49, attire notre attention sur des actions lectures dont la fonction dépasse le simple plaisir de lire, c’est presque de survie qu’il est question ici.

Fabienne nous parle d’un ouvrage dont le propos fait écho à notre action à tous à Lire et Faire Lire :
« Voici les références et le résumé de ce livre très motivant pour nous tous. En bref, ce livre recense plein d’initiatives qui de part le monde montre le pouvoir constructif et réparateur de la lecture. En lisant nous transmettons très doucement et très simplement un outil de résistance et ce résilience. »

Titre :
L’art de lire ou Comment résister à l’adversité / Michèle Petit / Éditions BELIN
Présentation de l’éditeur :
Peu connues en Europe, d’étonnantes expériences littéraires se multiplient aujourd’hui dans des pays confrontés à des conflits armés, des crises économiques, des catastrophes naturelles. Enfants, adolescents et adultes qui, jusque-là, avaient vécu au plus loin des livres se rassemblent autour de mythes ou de légendes, de poésies ou de bandes dessinées. Ils s’en saisissent pour résister à l’adversité et préserver un espace de rêve et de liberté. Bien plus qu’un outil pédagogique, la littérature est là une réserve où puiser pour donner sens à sa vie, la penser, imaginer d’autres possibles. L’apport vital de la lecture dans des temps de crise n’est pas le privilège des «lettrés» et ceux qui animent ces surprenants cercles de lecteurs travaillent à quelque chose de bien plus vaste que le soin, qui est d’ordre culturel, éducatif et, à certains égards, politique.

Biographie de l’auteur :
Michèle Petit est anthropologue au Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces (LADYSS, CNRS, Université Paris I). Elle mène des recherches sur la lecture, particulièrement dans des milieux éloignés de la culture écrite. Elle est notamment l’auteure de Éloge de la lecture. La construction de soi (Belin, coll. «alpha», 2016).